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Le sorcier intemporel (Harry Potter, depuis 1997)

Dernière mise à jour : 10 mai 2019


À l'occasion de la mise en ligne sur Netflix de tous les huit films de la saga Harry Potter en décembre dernier, j'ai décidé d'écrire sur l'univers qui a marqué mon enfance (et celle d'à peu près tous les enfants ayant grandi dans les années 1990 ou 2000). Depuis mes 7 ans, je suis restée fan inconditionnelle du sorcier. Mythique, immortel, l'univers magique de J.K Rowling va, je pense, me suivre encore trèès longtemps.

Entre mes critiques du sombre Shining ou du torturé Mr Ripley, ou encore de la série policière Mindhunter, ce choix de nouvelle revue va peut être paraitre enfantin et manquant d'originalité.

Mais c'est en revoyant le troisième film, mon préféré, Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban (Alfonso Cuarón, 2004) que je me suis décidée.


Harry vole au dessus du lac de Poudlard sur le dos de l'hippogriphe, créature magique du troisième opus (2004)

Pourquoi ne pas en parler, alors que j'ai toujours les frissons à chaque fois que le générique surgit d'un ciel ténébreux en début de film? Non, ce n'est pas une blague.


Plus de 20 ans après la sortie du dernier livre, "Harry Potter et les reliques de la mort", la saga me (et nous) passionne toujours, véritable ode à l'imagination et à l'aventure.


Harry Potter recoit enfin sa lettre d'admission à Poudlard, dans le premier opus de la saga (2001)
Immersion et obsession d'enfance

J'ai commencé à lire la saga à 7 ans, avant de voir les films, lorsque des amis américains m'ont offert le troisième volume. C'était mon véritable premier roman, et j'ai été immédiatement transportée dans le monde du sorcier à la cicatrice, malgré la longueur de certains pavés.


Depuis, j'ai tout dévoré, tout vu, collectionné toutes les anecdotes possibles, accroché à peu près une vingtaine de posters aux murs de ma chambre (même des immenses cartons de cinéma), et commandé pleins d'albums remplis de fausses cartes du Maraudeur, lettres d'admissions à Poudlard, l'école des sorciers, ou encore de tatouages éphémères du signe des ténèbres, marque des disciples du mages noire, les manges-morts. Bref, j'étais complètement fascinée par cet univers parallèle.

Le trio de la saga: Hermione Granger (Emma Watson), Harry Potter (Daniel Radcliff) et Ron Weasley (Rupert Grint)

On pourrait maintenant, avec un peu de recul, considérer que les effets spéciaux des premiers film sont mauvais, que le deuxième ne sert quasiment à rien dans le développement de l'histoire, ou encore que les trois personnages frôlent souvent la niaiserie. Mais si, vous êtes comme moi, tombés dans l'univers du sorcier petit(e), alors tous ces petits "défauts" vous semblent insignifiants, et tout d'un coup, vous êtes capables de sortir tout un argumentaire pour défendre à corps et âme la saga du sorcier à lunettes. Même à 18 ans. (Et oui, tout le monde a un coté geek !)

Fascination mondiale

Harry, Harry Potter. Ce jeune sorcier orphelin est né sous la plume de J.K Rowling (première auteur milliardaire) en 1997, et est maintenant devenu un phénomène planétaire. Véritables emblèmes de la "pop culture", les aventures d'Harry, Ron et Hermione s'étendent sur 7 tomes, 8 films et ont séduit des millions de personnes à travers la planète. Les chiffres le prouvent: plus de 460 millions exemplaires ont été vendus dans le monde, et traduits en 73 langues différentes (dont le latin et le breton !).

J.K Rowling faite Compagnon d’honneur du Royaume-Uni, « pour sa contribution à la littérature et à la philanthropie » en décembre 2017.

Les adultes ont, eux aussi, été séduits par la magie: le sorcier est devenu un véritable emblème du Royaume-Uni, et la romancière J.K Rowling a même été décorée par la couronne britannique en 2017. Les Studios Harry Potter, dans le sud-est de l'Angleterre, et le parc à thème "The Wizarding World of Harry Potter" à Orlando (Floride), attirent quant à eux les plus grands passionnés. J'y emmènerai peut être un jour ma petite soeur de 10 ans, elle aussi contaminée par cette Pottermania...



Mais pourquoi Harry s'est-il et s'octroie t'il toujours autant de succès ? Réponse en trois points.

1.

Harry Potter et le prisonner d'Azkaban, 2004

Tout d'abord, Harry Potter est la première introduction d'un monde magique dans la littérature jeunesse.

La saga s'adresse à un lectorat mixte et relativement jeune, qui se trouve dans la même tranche d'âge des personnages.

Le jeune lecteur suit donc les périples et évolutions de ses personnages préférés tout au long de sa pré-adolescence. Beaucoup d’auteurs écrivent des séries de romans où l’on retrouve le même héros d’un livre à l’autre, je pense notamment à la série À la croisée des mondes, de Philip Pullman (1995 à 2000), que j'avais également appréciée. Cependant, il est rare de rencontrer des livres où les lecteurs ont l’opportunité de grandir avec le héros.


2.

De plus, même si Harry Potter s'adresse à première vue aux jeunes, les adultes peuvent aussi rentrer facilement dans l'univers. En effet, celui ci aborde des thèmes universels (le devoir, l'amitié, la discipline, le courage) et encourage ainsi plusieurs axes de lectures. Dans ce sens, Dumbledore peut paraître aussi bon mentor que manipulateur par exemple. L'écriture de J.K Rowling est précise et parfois complexe, offrant une histoire originale et recherchée. Je me souviens d'ailleurs d'un de mes oncles, qui avait dévoré tous les livres dans leur version anglaise dès leur sortie !


3.

L'affrontement final (Harry Potter et les reliques de la mort, partie 2)

Enfin, l'univers est d'une richesse profonde. Les personnages gagnent en maturité au fil des années, et aucun n'est 100% "gentil" ou "méchant". C'est ainsi que dans les deux derniers films (que j'ai malheureusement moins appréciés), Ron va se disputer avec ses deux amis et les abandonner en pleine quête d'horcruxes, ou que l'on apprend que le personnage de Severus Rogue est aussi troublant que loyal. Rien ne semble être laissé au hasard par l'écrivaine, qui prend le soin, encore aujourd'hui de mettre à jour son site Pottermore et de délivrer des anecdotes, des dizaines de quiz (je suis une Gryffondor, YES) ou encore de lever le voile sur certains secrets laissés en suspens par les films et les livres.

Héritage

Le monde exceptionnel bâti par J.K Rowling semble immuable et éternel. Je crois sincèrement que l'aura du sorcier ne va pas s'étendre de sitôt, et va continuer à inspirer et passionner des milliers de nouveaux lecteurs et spectateurs chaque année.


L'écrivaine nous invite d'ailleurs dans une nouvelle ère du monde de la sorcellerie avec le deuxième volet des Animaux fantastiques, les crimes de Grindelwald, actuellement au cinéma. (ma critique du film: https://www.senscritique.com/film/Les_Animaux_fantastiques_Les_Crimes_de_Grindelwald/critique/185197743)


Petit bonus si vous habitez à Lyon, une minuscule boutique "spéciale Moldus" , crée par et pour des fans d'Harry Potter (on y trouve des figurines pop, écharpes, baguettes magiques, carnets, friandises...) vient d'ouvrir et vous attend 14 rue romarin ! (du mardi au samedi 13h à 19h).


 

Merci d'avoir lu cet article "hommage" à mon sorcier préféré, celui qui m'a donné le gout de la lecture et du cinéma !

N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé en commentaires, et à vous abonner à la newsletter :)



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